J’ai rêvé…

J’ai rêvé…

J’ai rêvé que nous nous retrouvions et tu me rencontrais peut-être pour la première fois.
Car tu me sentais plus que de m’esquiver.
Car tu me palpais plus que de m’effleurer.
Car tu m’habitais plus que de m’imaginer.

Nous nous disions des mots d’amour et tu m’enveloppais de caresses.
J’étais ton centre et toi, tu étais mon univers.

J’ai rêvé que nous nous reconnaissions et que nous nous pardonnions.
J’ai rêvé que tu m’aimais nu, pas lavé, pas coiffé, pas maquillé.
J’ai rêvé que tu me désirais habillé, moulé dans un jean, parfumé et paré de bijoux.
J’ai rêvé que tu m’adorais aussi bien en pyjama pilou-pilou et pantoufles à pompons qu'en robe rouge dos nu chaussé dans des escarpins.
Dans mon rêve, tu m’aimais sans distinction.
Tu me mettais en valeur et prenais soin de moi en toutes circonstances.
Malade ou en pleine forme, sophistiqué ou sale, harmonieux ou biscornu.

J’ai rêvé que tu faisais de moi ta maison, ton refuge et ton jardin.
Tu m’arrosais de tes regards, de tes mots, et de tes gestes.
Et je poussais d’amour et de joie comme le haricot magique au-dessus des nuages.
Tu me regardais et je me sentais inestimable.
Tu m'écoutais et je te guidais avec dévotion.
Moi, je ne demandais qu’à te servir.
Je voulais tout te donner et même plus.

J’ai rêvé que nous nous fondions l’un dans l’autre.
Parfaite union alchimique car nous faisions corps.
J'étais ton égal.

C’était un magnifique rêve qui me manque déjà.
Je nourris, non pas l’espoir mais l’intention, non pas le vœu mais le projet, que ce rêve se sculpte dans la réalité.
J’ambitionne que nos mondes ne fassent qu’un dans un juste mariage.

Bientôt, je le sais, tu feras de moi ton temple comme je fais de toi ma déesse héroïne.
Moi, ton corps et toi, le dit esprit, nous deviendrons un cerf-volant en chemin.

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