Viens, on s’aime !

Viens, on s’aime !

L’envie d’une caresse.
Celle de sa main dans la tienne.
L’envie de réconfort.
Celui de ses bras enveloppés contre toi.
L’envie de chaleur.
L’envie de son odeur.
L’envie de contact humain.
L’envie de lui. L’envie de vous.
L’envie de partager.
L’envie de lui confier tes mots retenus.
L’envie de jouer.
L’envie de votre complicité.

Aimer sans s’appartenir.
Sans se faire de promesses.
Que reste-t-il quand on croit, quand on a appris qu’aimer rime avec construire ?
Aimer rien qu’au présent.
Sans bâtir.
Aimer au point de se demander si on aime ? Si on s’aime ?

Est-ce de l’amour quand les mots restent suspendus ?
Est-ce de l’amour quand on ne peut s’engager ?
Est-ce de l’amour quand les corps vibrent pour fusionner ?
Est-ce de l’amour quand on est ému de s’étreindre et triste de se quitter ?

S’aimer sans être dans la vie de l’autre.
S’aimer en souhaitant le bonheur de l’autre sans être avec lui.
S’aimer passionnément sans être fusionnel.
S’aimer sans se mentir mais sans tout se dire.
S’aimer sans être le centre de l’autre.
S’aimer sans être des indispensables.
Est-ce possible ?

Oui, s’aimer sans le luxe du folklore traditionnel.
Drôle d’amour où l’absence et le manque tiennent compagnie.
Pur amour où l’alchimie perdure au-delà de la raison.
Authentique amour qui dépasse les conventions.
Un amour qui pourrait rendre fou.

S’aimer avec beaucoup de sans mais peut-être avec précisément l’essentiel.
S’aimer où, ensemble, chacun s’élève vers plus de complétude et d’indépendance.

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